31/01/2007

La Gargotte (1er)

Critique laissée par Valintatalo :

Pour cette première critique gastronomique, j'ai choisi de vous parler de mon resto d'hier soir, la Gargote, tenu par un croate, dont je tairai pudiquement l’adresse, sachant que cela se situe dans le premier arrondissement de Lyon.

Bref, nous arrivons, et au premier abord, ça a l’air assez sympathique. Bon, je l’avoue j’ai détesté cette déco pseudo baroque, on se serait cru dans cette émission D&CO, vous savez cette émission qui est animée par une soupière hystérique qui vous colle du fuchsia des murs au plafond. Passons. La carte est unique avec un menu à 25 euros, plus supplément pour les ¾ des plats, donc là il faudra quand même m’expliquer le principe de cette arnaque déguisée. Nous prenons alors un apéritif, normal, puis nous a été servie cette « charlotte au foie gras » qui nous tentait tant. A notre grande surprise, est arrivé un saladier du buffet de mamie jo, où nageait difficilement un flanby ! Et oui, en croate charlotte se traduit par flanby. Et là, le désastre, moi qui suis allergique au goût d’œuf, mes papilles gustatives n’ont fait qu’un tour. Et ce qui était prédit comme « au foie gras », n’était en fait qu’un vulgaire exhausteur de goût E666, si vous voyez ce que je veux dire. Donc première déception, enfin non, nous avions demandé une bouteille de vin, et quand celle-ci est arrivée, on nous a demandé si nous voulions de vrais verres à vin, et non ces photophores made in IKEA… bien sûr espèce de pirate du vin! Bref, le plat principal est arrivé, j’ai donc choisi quelque chose de simple pour ne pas avoir de surprises, ce qui a été le cas, donc pas très flamboyant. Cependant, un de mes compagnons d’infortune a eu le malheur de choisir un croustillant de boudin noir à je ne sais plus quel agrément minable. Malheureusement, le croustillant s’avérait être une espèce de feuille de brick moisie dans une huile rance, infâme et odorante. Pour le malheureux fin gourmet, la soirée a fini dans les toilettes, afin d’extraire ce met pernicieux.

Bouquet final : le dessert, très redouté après ces horreures, n’a pas failli à la règle. Un tiramisu à l’eau de rose, et non, je ne rigole pas. Comment peut-on faire ça à ce dinosaure respectable du monde du dessert, bref une immondice.

Ce fabuleux et non moins dégoûtant dîner a été agrémenté par un passage dans de sublimes toilettes à l’odeur de poubelles où la propreté est synonyme de cheveux et autres phanères collés sur la cuvette poussiéreuse, une clientèle des plus rustiques, et un staff assez maladroit.

Note finale : j’ai du délester ma CB de 47 euros, et cela m’a fait très mal au…